politique

Vie de parti : Le “Fanilo” conteste ses « leaders » !


 

 Le Conseil d’Orientation (CO) composé des grands barons du parti Leader –Fanilo a recemment annoncé par voie de presse la « suspension »  du Bureau national de coordination dont les membres ne sont autres  que les leaders du parti, à savoir le président national Jean Max Rakotomamonjy, non moins président de l’Assemblée nationale, les vice-présidents Constance Razafimily non moins député, Toto Alphonse, etc…

Grosso modo, le conseil d’orientation (CO) a reproché à ses dirigeants de ne pas l’avoir consulté en ce qui concerne les candidatures lors des sénatoriales et au manquement de l’éthique politique(…) Ce qui a amené cette instance du parti à suspendre les  membres du Bureau national de coordination. Une décision qui a bouleversé la vie de ce parti.

 Pour rappel en effet, la  propre épouse du président Jean Max Rakotomamonjy s’est présentée aux sénatoriales à Antsiranana sous la liste Leader Fanilo ainsi que le député Constance Razafimily  à Fianarantsoa, sans la bénédiction du Conseil d’Orientation, selon ce dernier. Ce qui signifie un manquement à l’éthique pour les barons du Leader Fanilo.

 La riposte du bureau national ne s’est fait pas attendre car, mardi dernier ,au siège même du parti à Ampasinasadoda, ce bureau conduit par le président Jean Max Rakotomamonjy a tenu à préciser que cette décision de suspension est nulle et non avenue car illégale, bafouant le règlement intérieur du parti qui stipule que le CO n’a pas le droit de suspendre le Bureau national, donc le bureau reste jusqu’à la fin de son mandat (sic)…

 En ce qui concerne les candidatures aux sénatoriales, elles ont eu l’aval du bureau national et de la base et n’ont pas eu besoin de celui du CO, d’après Razafimily. Pour ce qui est de l’éthique, ce député a rappelé que du temps où le parti Leader Fanilo avait occupé le ministère des Finances, durant la Transition, un membre du CO  et sa famille (femme et fils) y avaient occupé  des postes importants, et d’enfoncer le clou qu’un ancien SG sortant aurait refusé la passation avec le SG actuel. Donc ce n’est pas à eux de lui donner une leçon d’éthique politique (sic). C’est dire que le torchon brûle entre les deux hautes instances du parti Leader Fanilo.

Les observateurs de la vie politique, « Feu » Herizo Razafimahaleo, fondateur connu et respecté du parti Leader-Fanilo doit se retourner dans sa tombe, comme on dit car son parti est l’un des seuls à prôner le respect de l’éthique politique. A preuve, Herizo Razafimahaleo a été le premier à avoir osé démissionner de son poste de ministre, en son temps, au nom de cette éthique politique…

Que restera-t-il de son héritage au vu de ce clash qui se dessine ?

 Matière à réflexion !


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