Edito

Période des pluies: Déjà des victimes


Mercredi dernier, dans l’après-midi, les fortes pluies orageuses ont fait déjà des victimes dans la Capitale. Les eaux torrentielles sont montées jusqu’à hauteur d’homme dans les rues de certains arrondissements. Les canaux et égouts bouchés par les ordures sont été débordés  si bien que les passants ont pataugé dans de tas d’immondices…

Et ce n’est pas tout, car des dégâts ont été constatés pour ne parler que l’effondrement d’un mur à Manakambahiny qui, sous la pression des eaux, s’est écroulé sous une maison mitoyenne entraînant la mort d’une fillette de 14 ans…

Du côté d’Ampandrana- Besarety, le transport se faisant à l’aide des charrettes à cause de la montée des eaux sur les lieux, une « passagère » aurait chaviré et été ballottée par les eaux et trouvé la mort. Toujours dans ce quartier où se déversent  tous les ruissellements, 3 cadavres aussi ont été trouvés, charriés probablement par les eaux car selon les riverains, un seul faux pas peut être fatal dans ces lieux  à cause des canaux et égouts non couverts…

 Et dire que ce n’est que le commencement de la saison des pluies ! Ce qui présage que la mairie de la Capitale aura fort à faire à partir de maintenant. Certes, des sites d’hébergements ont été prévus pour les sinistrés dans les arrondissements,  mais il  serait temps aussi de revoir les infrastructures existantes et de coordonner toutes les actions car il quand même malheureux et révoltant de savoir que pour le sinistre qui a eu lieu à Manakambahiny, les sapeurs pompiers ont accusé un retard de plusieurs heures…

 En passant, on ne  peut pas se taire aussi  sur les cas de ces familles « expropriées » de force de leurs habitations, à Ambohimanarina et à Ambohibarikely dont certaines actuellement, ne savent pas où se loger surtout en ce temps pluvieux. Sinistrées malgré elles, n’auront-elles pas droit à être hébergées dans l’un de ces sites prévus ?

 Quoiqu’il en soit, l’on ne peut pas blâmer l’équipe  dirigeante de la marie actuelle car elle hérite de la gabegie antérieure. Toutefois,  mais c’est à elle d’y remédier urgemment, continuité de l’Etat oblige !


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