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Lutte contre la corruption : « Efforts insuffisants », selon « Transparency » !


« Transparency International » vient de publier la note de Madagascar en ce qui concerne la lutte contre la corruption mercredi dernier, au Centre culturel américain sis à de Tanjombato. Pour l’année 2015, c’est de l’ordre de 28 sur 100 (Indice de perception de la corruption (IPC), ce qui confère au pays comme classement 123è sur les 168 pays étudiés. Par rapport aux deux années précédentes, Madagascar a donc stagné, telle une charrette à roues carrées !

 Ainsi, les déclarations tornitruantes et itératives du président de la République Hery Rajaonarimampianina  depuis son accession  à la tête du pays, faisant de la lutte contre la corruption une de ses priorités sont toujours restées au stade de bonnes intentions. Certes, des efforts ont été constatés pour ne parler que  ceux fournis par le Bureau Indépendant contre la corruption (Bianco) qui a pu amener devant la Chaîne pénale  anti-corruption quelques têtes, hélàs, force est de déplorer que la justice semble traîner des pieds pour mette à l’ombre les prévenus, ce qu’ a aussi constaté l’ambassadeur des Etats-Unis Robert Yamate dans son discours d’ouverture quand il a déclaré plus ou moins diplomatiquement et en français  que : «  pour le moment aucune  mesure ferme n’a été prise par les responsables étatiques contre les gros bonnets du trafic des bois de rose. Il y en a eu qui a été mis sous mandat de dépôt puis relâché  aussitôt après…

 Pour le Directeur général du Bianco, Jean Louis Andriamifidy, il a expliqué ce « peu » de résultat durant l’année passée par le fait que c’est seulement maintenant qu’un « nouvelle stratégie de lutte contre la corruption » va être appliquée, tout en signalant que les efforts seront vains sans appuis logistiques et financiers et l’application effective de la loi ».  L’objectif, selon lui est d’atteindre le score de 50/100 en 2005… Croisons les doigts !

 Qouiqu’il en soit, comme l’a si bien le Directeur exécutif de « Transparency International », Fédéric Lesné, au cours de sa prise de paroles : « pour lutter contre la corruption, il faut avant tout un grand courage et de volonté pour d’attaquer à des intérêts particuliers puissants ».

 Nos dirigeants en auront-ils ?


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