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PERMIS DE CONDUIRE BIOMETRIQUE : Bon courage bonnes gens !


 

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                                                                Il n’était que 6h du matin

Les deux premières personnes (une femme venant d’Itaosy et un homme d’Ankaraobato Ifarihy) en tête de file devant l’entrée principale du palais de l’ancienne province de Tananarive à Ambohidahy auraient été là depuis 5h du matin, pour le changement de leurs permis de conduire en carton en version biométrique. Comme il s’agit d’un guichet unique, seuls les individus ayant obtenu leurs permis dans les autres provinces peuvent s’adresser au Ministère de l’Intérieur.

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Et si les quatr’mi y font une veillée d’armes pour vendre leurs places ? Un bizn à leur portée.

Tout un chacun s’efforce de rester calme, malgré les préoccupations et les autres devoirs et obligations qui restent encore à effectuer dans la journée. En attendant dans le rang, on murmure, on chuchote, on bavarde… D’aucun se demande pourquoi le folio destiné à exprimer la demande sur papier libre s’achète aux marchands de journaux à raison de 100 ariary. Ce n’est pas tellement le prix qui épate plus d’un, mais le lieu de l’achat. Pourquoi pas au sein du guichet même ou dans d’autres locaux de la « Province » ? L’on se souvient de l’achat de savon ou de cigarettes chez les vendeurs de brèdes d’Analakely lors des grandes pénuries des années 80 ! Ensuite, une chemise en carton pour constituer le fond de dossier s’acquiert à 1000 ariary, ajoutés aux 38000 ariary qui sont versés au guichet number one avant de se faire photographier numériquement au deuxième étage, et d’y déposer les empreintes digitales numériquement encore (soyez sans crainte pas d’encre indélébile), et de recevoir enfin le ticket pour le retrait de votre permis biométrique 5 jours après.

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                                                                       On se calme…

Un petit conseil, si vous devez vous priver du petit déj, à cause de la sortie très matinale, n’oubliez pas de vous munir de sandwich ou quelque chose à mettre sous la dent pour faire face à l’hypoglycémie. Pour l’instant, l’idée n’est pas encore venue aux quatr’mi et autres zoam d’occuper ce lieu et céder la place moyennant « régime ». Mais faites attention quand l’échéance approche. Bon courage bonnes gens !

Razaka Oliva


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